Que s’est-il passé le 21 janvier 1793 à 10h22 à Paris ?

« Ne maudis pas le roi, même en pensée… » - Ecclésiaste 10.20

(traduction Bible Segond 21) (1) Que s’est-il passé le 21 janvier 1793 à 10h22 à Paris ? Faisons un très bref rappel historique : Clovis, le premier roi chrétien, inaugura la dynastie des rois mérovingiens. Ensuite, est venue la dynastie carolingienne qui a débuté au VIIIème siècle avec Charles Martel, Pépin le bref et Charlemagne. Puis, lui a succédé la dynastie capétienne, à partir d’Hugues Capet, élu roi des francs en 987. Son élection marqua la vraie naissance de la France qui était appelée Francie. Ses descendants ont régné sur la France sans interruption jusqu'en 1792 (2), puis à nouveau de 1814 à 1848. Le dernier roi de France fut Louis-Philippe. Ce jour-là, donc, le 21 janvier 1793, il y a exactement 230 ans, Louis XVI, un roi chrétien (3), était exécuté place de la Concorde, appelée à l’époque : place de la révolution. Cette exécution contraste fortement avec le verset biblique mentionné en tête de cet article : « Ne maudis pas le roi, même en pensée… ». Or, nous avons coupé la tête d’un roi, la tête d’un roi chrétien (4). Quelques instants, avant la sentence, le roi, debout sur l’estrade disait à la foule rassemblée : « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. » ​ Il y a 2000 ans, lors du procès d’un autre roi, Jésus : « Tu le dis, je suis roi » (Jean 18.37), le gouverneur Ponce Pilate déclara : « Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde ». Alors que le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu 27.24,25), Jésus pria : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23.34).

Pour aller plus loin : ​

• Posons-nous la question : l’exécution de Louis XVI, survenue il y a 230 ans, peut-elle avoir un impact sur la situation de notre pays aujourd’hui ?

• Comparons les valeurs portées par nos dirigeants aujourd’hui avec l’un des axes forts de la royauté à la française : la proclamation de la seigneurie universelle du Christ-Dieu souverain.

• Comment se fait-il que les français se soient autant intéressés aux funérailles de la Reine d’Angleterre Elisabeth II, sachant que celle-ci témoignait régulièrement de sa foi en Christ ?

• Considérons combien la Parole de Dieu nous encourage à méditer sur le thème de la royauté. Notamment avec Apocalypse 15, où le cantique de l’Agneau s’adresse au Seigneur, appelé : « Roi des nations ». Puis en Apocalypse 17.14, où Celui qui revient du ciel, Jésus-Christ, est reconnu comme : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

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Notes :

1. Autre traduction : Ne critique pas le roi, dans ton for intérieur, intérieurement. 2. Avec la branche directe jusqu’en 1328, puis les Valois jusqu’en 1589 et enfin les Bourbons. ​ 3. Homme religieux et de consensus, rappelons qu’en 1787, Louis XVI avait rédigé l’Edit de Tolérance, qui accordait aux protestants un état civil. C’était pour eux un droit d’exister dans le royaume sans y être troublés à cause de leur foi. ​ 4. Un an plus tard, la sœur du roi, Mme Elisabeth de France, pieuse croyante, sera exécutée de la même manière.