Toi qui fréquentes l'Eglise, où en es-tu réellement ?

Nous voici de retour, après une pause un peu plus longue que prévue. En effet nous avons connu un changement au niveau de l’équipe du Projet Maranatha, qui nous a conduits à des adaptations humaines et techniques. Nous bénissons et souhaitons bonne continuation à notre webmaster Laura qui a trouvé un travail dans une église en Angleterre. Puisse le Projet Maranatha avoir été un tremplin pour la vocation de Laura.

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Comme vous le savez un certain nombre d’évènements importants ont eu lieu depuis cet été : notamment les émeutes en France au mois de juillet, les souffrances des arméniens dans le Haut-Karabakh et bien sûr la situation en Israël et à Gaza. Avec les répercussions que nous connaissons en France : l’importation de ce conflit sur notre sol, l’assassinat d’un professeur à Arras et la recrudescence des actes antisémites. À partir de là, tout semble s’accélérer. Bien sûr, nous pouvons essayer de commenter tous ces évènements en cherchant si la Bible en parle, et c’est une bonne chose que de le faire. De notre côté, nous avons plutôt choisi, dans la lettre d’aujourd’hui, de réfléchir au positionnement de chacun et de chacune face à ces bouleversements. (1)

Il y a une vingtaine d’années, une révélation nous montrait que les églises étaient composées de 3 types de personnes. Au moment où ces paroles ont été reçues (début des années 2000), elles ne semblaient pas si pertinentes. Mais relisons-les dans le contexte actuel en nous posant cette question essentielle :

- 1er type de personnes : tu es dans l’église depuis longtemps ; plus de 10, 20 ou 30 ans. Tu connais la Bible, tu connais le système, tu as de l’expérience. Cette expérience, en soi est une bonne chose car elle a pu te donner de la confiance, de l’assurance et même de l’espérance. Mais, en contrepartie, elle a pu te conduire dans une certaine routine, usure, voire à la perte du premier amour (Apocalypse 2.4).

Ton entourage sait que tu es croyant, que tu lis la Bible, que tu connais les choses de Dieu… Ceux qui t’entourent, te côtoient, vont attendre des choses de toi. Cela me rappelle ce monsieur qui un jour me partageait toute son inquiétude quant à l’avenir pour son jeune fils et qui s’est soudain arrêter pour me demander : « Alors, la religion qu’est-ce qu’elle a à dire ? »

Tu vas devoir prendre maintenant une décision par rapport à Dieu, à Jésus, à Israël, à la fin des temps, à l’Évangile.

Car le temps vient, et le temps est là, les évènements sont là où ton expérience seule ne suffira pas.

Il est temps pour toi de se poser ou reposer les bonnes questions :

« Où j’en suis réellement ? Qu’est-ce que je crois ? À quoi est-ce que je m’engage ? Quelle est ma priorité ? » Puis prendre position en faveur de l’Évangile de Jésus-Christ, de la Parole de Dieu.

Sinon tu risques de te mettre toi-même dans un « tiroir ». C’est-à-dire : « Ah non, moi… je ne connais pas ce Jésus. » Cela nous rappelle Pierre au moment du procès de Jésus (Matthieu 26.74). Ce reniement était la conséquence de l’assoupissement de Pierre dans le jardin de Gethsémané ; alors qu’il avait été appelé à veiller et à prier.

- 2ème type de personnes : tu fais partie de l’église depuis quelques mois, quelques années, en tout cas tu es un nouveau chrétien. Ta vie est encore bien marquée par ta rencontre avec Jésus : il y a eu un avant et un après et c’est encore très présent pour toi. Ce qui te caractérise ce sont tes sentiments, tes émotions. Tu connais un bouillonnement et souvent tes sentiments se bousculent. Tu peux avoir des élans de joie, d’enthousiasme « la vie avec Jésus, Wouah ! C’est super ! ». Tu peux ressentir la peur « ne vais-je pas trop vite, trop loin ? » …

Sache mon ami, que le temps vient, et le temps est là, les évènements sont là, où, bien que tes élans émotionnels soient agréables, ils ne suffiront pas pour tenir le cap.

Tu as besoin de sagesse et de maturité ; tu as besoin d’être fortifié. Et cette sagesse et cette maturité viennent de l’intimité avec Jésus, avec la Parole de Dieu, la Bible.

- 3ème type de personnes : tu es en chemin dans ta rencontre avec Jésus. C’est comme une femme enceinte qui n’a pas encore accouché. L’enfant est là, bien vivant dans le ventre de sa maman mais il n’est pas encore sorti. Un seul mot d’ordre : « Il faut naître de nouveau ».

Parce que le temps vient et le temps est là, les évènements sont là… Peut-être, es-tu dans la confusion, en manque d’assurance ? Tu entends dans l’église parler de fin des temps, de persécution, de temps difficiles pour les croyants et les églises et tu te poses des questions : « Est-ce que j’ai bien fait de venir jusque-là ? Ne suis-je pas allé trop loin ? Puis-je encore faire demi-tour ? Si je n’avais pas su tout ça, je serais peut-être plus tranquille ? Je n’aurais pas de décision à prendre ?... »

Sache que, savoir, en faisant comme si tu ne savais pas, cela ressemble à l’attitude de l’autruche qui met sa tête dans le sable afin de ne pas voir le danger. C’est comme si une personne, en allant voir son médecin par hasard, découvrait qu’elle avait une maladie grave. Elle pourrait toujours se dire qu’elle aurait mieux fait de ne pas venir. Pourtant, c’est à partir de là qu’elle peut être soignée et donc augmenter ses chances de guérison.

Dans Apocalypse 3.20, Jésus se tient à la porte de ton cœur et Il frappe : « Ouvre-Lui ». Le temps vient et le temps est là, les évènements sont là où il te serait dangereux de faire demi-tour sans savoir si l’opportunité de rencontrer Jésus se représentera. C’est ta responsabilité de prendre une décision pour ta vie, ton éternité et de naître de nouveau.

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Note :

(1) Nous aimons rappeler que dans la langue chinoise, le mot CRISE s’écrit avec 2 idéogrammes : l’un représente le danger, l’autre représente l’opportunité.

Voici le lien de la vidéo Youtube correspondant à cet édito :

https://www.youtube.com/watch?v=m11wJ0z3_PY