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Pourquoi Pâques ?

Dernière mise à jour : 28 mai 2024





« … Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; Il a été enseveli, Il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » 1 Corinthiens 15.3,4.



Notre Lettre de nouvelles, en date du 2 janvier, nous encourageait à faire de cette nouvelle année de l'an de grâce 2024 : Un Hymne à la Vie (1). A cette occasion, nous rappelions que nos gouvernants avaient fait connaître leur volonté d'inscrire l'Interruption Volontaire de Grossesse (2), c'est-à-dire l'avortement dans le marbre de la Constitution française. Depuis le lundi 4 mars où le Congrès (3) s'est réuni en assemblée plénière, ce n'est plus un projet gouvernemental c'est devenu une réalité. Folie ? Irresponsabilité ? Manque de connaissance ?


Toujours est-il que cette décision s'oppose frontalement au commandement d'Exode 20.13 : « Tu ne tueras point ! », qui signifie littéralement : « Tu ne commettras point de meurtre ! ». Alors certes, nous pouvons évoquer le droit des femmes à disposer de leur corps, mais comment oublier le droit des enfants à vivre ? Et comment certaines de nos autorités peuvent-elles appeler moment historique, ce qui touche à la culture de mort ?


A titre personnel, nous y avons été d'autant plus sensibles, que notre famille a accueilli le vendredi 8 mars un nouveau petit-enfant : un Hymne à la Vie.


En fait, réfléchir à ces réalités essentielles : la Vie et la Mort fait partie de notre quotidien. Cela est d'autant plus le cas en cette période de Pâques. (4)


Pâques résume tout l'Évangile de la Grâce et de notre Salut. Le Christ-Jésus, « … l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » Jean 1.29, est Lui-Même, appelé : « … Notre Pâque … » 1 Corinthiens 5.7


Le Christ s'est, ainsi, offert une fois pour toutes sur la croix, à Golgotha. Il est mort, Il a été mis au tombeau. Mais, Pâques ne s'arrête pas au tombeau, ni à la mort du Fils de Dieu. C'est aussi sa résurrection : désormais, le tombeau est vide. Ce que révèle l'ange qui apparaît aux femmes : « … je sais que vous cherchez Jésus, qui a été crucifié. Il n'est point ici ; Il est ressuscité, comme Il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où Il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu'Il est ressuscité des morts… » Matthieu 28.5 à 7


De même pour la première Pâques en Égypte, celle de la Nouvelle Alliance en Christ, exprime un jugement et une délivrance :

  • Le Jugement de Dieu sur le péché et sur le monde ;

  • La Délivrance du péché et des influences diaboliques, en vue de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.


Ainsi, quiconque, se place sous la protection du sang de Jésus, est protégé du juste Jugement de Dieu contre le péché. D'où la promesse de la vie éternelle, pour celui et celle qui croit au Nom du Fils de Dieu : un Hymne à la Vie !


Proclamons :

« Gloire à Toi, Seigneur Jésus-Christ, Agneau de Dieu, mort et ressuscité, qui ôte le péché du monde et nous offre la vie éternelle ! »





 


Notes :


(1) Jésus dit : « Je suis ...la Vie… » Jean 14.6


(2) Interruption VOLONTAIRE de grossesse : le mot volontaire montre bien la part de choix, donc de responsabilité qui est engagée par ceux et celles qui sont les décideurs d'un tel acte. D'où les conséquences qui pourront en découler sur le plan physiologique, émotionnel, spirituel…


(3) Sur les centaines de votants du Congrès, seuls 72 courageux ont osé s'opposer à ce vote au risque de leur « carrière ». Selon les versions, nous retrouvons ce nombre 72 en Luc 10.1, le passage où Jésus désigna et envoya d'autres disciples en plus des 12.


(4) Les origines de Pâque – Pessah, pour le peuple juif, remontent à plus de 3000 ans. C'est une grande fête, qui se déroule au printemps. Chaque année depuis la sortie d'Égypte, les juifs célèbrent la Pâque, en souvenir de ce que Elohim (Dieu) a fait pour eux : la délivrance du peuple d'Israël, de l'Égypte après 400 ans d'esclavage. Les instructions, concernant l'observation de la pratique de la Pâque, se trouvent, principalement, dans les livres : Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.


 
 
 

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