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Que Fêtons-nous à "Noël" ?

Dernière mise à jour : 9 févr. 2024



Tout d'abord, merci pour vos réactions et commentaires au sujet de la dernière lettre de nouvelles. Ils nous permettent de préciser notre pensée. Ainsi, lorsque nous parlons des Catholiques, des Orthodoxes et des Protestants, nous évoquons le Corps de Christ dans son ensemble, du moins la représentation de la totalité des dénominations et des mouvements chrétiens. Nous utilisons le mot Protestant au sens large, c'est-à-dire un terme englobant les réformés, les luthériens, les évangéliques, les pentecôtistes…

Le message principal, donc, de cette précédente lettre de nouvelles du Projet Maranatha, c'est un appel lancé à tous les chrétiens nés de nouveau à se rassembler sur l'EssenCIEL.

J'espère que ces quelques lignes auront répondu à certaines de vos interrogations. Merci de continuer à nous faire part de vos précieux avis.


 

Aujourd'hui, nous aurons une réflexion sur la période dite de "Noël".

Dans l'église primitive, les premiers chrétiens ne fêtaient pas "Noël". L'enseignement principal était centré sur la résurrection de Jésus. En 354, l'empereur romain Constantin a choisi la date du 25 décembre comme jour de la naissance de Jésus appelée Nativité ; bien que nous sachions que Jésus n'est pas né à cette date-là. Depuis, le 25 décembre a été maintenu par la tradition en occident. (1)

Le terme "Noël", lui-même, n'est entré en usage qu'à partir du 13ème siècle. Il n'est pas tiré de la Bible mais sans doute issu du latin natalis qui signifie : apparition, manifestation de Jésus-Christ dans notre monde.

Que Fêtons-nous à "Noël" ?

Trois principales possibilités s'offrent à nous en Occident :

- Il y a d'abord, "Le Noël des paillettes" : c'est celui où tout se concentre sur le sapin et sa décoration, le fameux "père noël" qui apporte les cadeaux aux enfants la nuit du 24 décembre dans son traîneau tiré par des rênes, les grands repas… Il y a une part de magie dans ce "Noël"-là, agrémenté de retrouvailles familiales. 

- Puis, "Le Noël traditionnel" : c'est celui où l'on raconte l'histoire de l'enfant Jésus, né à Bethléhem. En relisant durant cette période, l'évangile selon Luc chapitre 1, les versets 26 à 38 et chapitre 2 versets 1 à 20, nous avons accès à une histoire biblique, vraie, en Vérité. Il peut néanmoins y avoir un bémol. Un bémol, à la lecture de la Bible, comment ça ?


Un bémol, oui si nous racontons année après année une histoire qui pourrait s'apparenter à un joli conte mais qui n'a aucun impact majeur dans notre vie de tous les jours. Un exemple personnel tiré de notre famille. Lorsque nos enfants étaient encore à la maison, chaque année le jour de l'Ascension, ils avaient droit à la lecture du texte biblique qui parle de l'Ascension de Jésus. Et je revois encore leur tête lorsque ce jour-là, en tant que parents, nous sortions notre Bible pour leur lire l'histoire de l'Ascension de Jésus à partir du Mont des Oliviers, en Actes 1. Ah nos enfants, ils la connaissaient par cœur cette histoire. Mais quel impact réel dans leur vie ? Nous nous sommes rendus compte, bien plus tard qu'il aurait fallu aussi leur transmettre le sens et les conséquences de cet évènement. C'est-à-dire leur présenter le Christ élevé, décrit en Apocalypse 1 versets 12 à 16. Car celui qui est appelé le Pantocrator (2) en Apocalypse 1.8 est bien plus glorieux et puissant que tous les Dark Vador et Terminator du cinéma hollywoodien. 

Donc, nous vous encourageons à garder cette bonne habitude de relire les passages bibliques concernant la conception miraculeuse et la naissance de l'enfant Jésus. Mais allons plus loin et interrogeons-nous sur le sens et les conséquences de cette histoire.

- Enfin, "Le Noël EssenCiel" : quel est le sens de cet évènement : la naissance de l'enfant Jésus à Bethléhem, conçu par l'Esprit-Saint dans le ventre d'une vierge de Nazareth, la bienheureuse Marie ?

La réponse est absolument étonnante et bouleversante : Dieu s'est fait homme.

Autrement dit : Dieu s'est incarné. Lui qui est un Être divin, par essence, a pris une nature humaine. Littéralement, Dieu a ajouté la nature humaine à sa nature divine. Et il a fait cela une seule fois dans l'Histoire. Il l'a accompli en Jésus de Nazareth, le Christ, le Seigneur et le Sauveur de l'humanité. Il s'est fait homme, sans que cela ne modifie sa divinité, ni ne retranche quoi que ce soit à sa nature divine, à aucun moment. 

Jésus, en vivant une vie semblable à la nôtre, sans commettre de péché, s'est présenté comme l'Agneau de Dieu parfait, sacrificiel. Il est ainsi Le seul médiateur entre Dieu et les hommes, Le seul Sauveur pour tous ceux qui se confient en Lui. (3)

Alleluia !

Voilà une bonne nouvelle à fêter.

Bonne fête !




 

Notes :

(1) Pour rappel, les églises d'orient (orthodoxes) célèbrent la nativité le 6 janvier

(2) Traduit : "le Tout-Puissant", il a le sens de : toute domination, Maître de tout

(3) Lire : Jean 1.1 et verset 14 - Jean 14.6 - 1 Timothée 2.5

 
 
 

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