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Qui sont les témoins de la foi en Jésus-Christ ?

Dernière mise à jour : 9 févr. 2024




Dans nos précédents éditos, nous avons parlé de ce que Dieu a fait au temps de Clovis et de Saint Rémi, et comment ses événements ont marqué l’histoire de notre nation. Sachons qu’Il y a eu beaucoup d’autres hommes et femmes, témoins de la foi en Dieu. Ils sont, ceux et celles qui ont aimé et servi Jésus dans notre pays depuis le premier siècle. Parfois, il nous arrive même de penser qu’ils nous regardent. (1)


Ces hommes et ces femmes constituent notre Roman National. Ils sont le Fil Rouge de notre Histoire, Rouge comme le Sang de Jésus.


Qui sont-ils ces héros et héroïnes, témoins de la foi en Christ-Jésus ?


Qui sont ces saints et saintes du passé, dont l’héritage spirituel est parvenu jusqu’à nous ?


Les premiers chrétiens en Gaule


L’histoire des premiers chrétiens en Gaule, est comme « une suite du livre des Actes des apôtres », avec ses hauts et ses bas. (2)


Au cours des deux premiers siècles, l’Église en Gaule a connu de nombreux martyrs (3). Les pionniers du Christ ont été fréquemment persécutés par l’Empire Romain ; notamment sur ordre de l’empereur Marc-Aurèle. Parmi ces premiers héros et héroïnes de la foi citons :


  • Saint Denis 1er évêque de Paris. Nous pensons qu’il s’agit de Denys l’aréopagite dont parle Actes 17.34, venu au Seigneur grâce à la prédication de l’apôtre Paul. Il fut un prédicateur ardent, passionné d’évangélisation qui amena beaucoup de personnes au Seigneur. Emprisonné, torturé, il fut décapité en 117 après Jésus-Christ, avec deux de ses disciples.


  • À Lyon, il y eut une communauté chrétienne importante qui connut la persécution (48 martyrs-témoins) dont :


  • Pothin : 1er évêque de Lyon, évangéliste, homme d’une grande spiritualité, ayant connu le martyr à 90 ans.


  • Blandine : une jeune chrétienne qui périt dans des conditions atroces en 177, pour avoir refusé de renier sa foi. Après que les animaux l’eurent épargnée, elle fut torturée, brulée, jetée dans un sac puis encornée par un taureau.


  • Irénée : Le plus célèbre théologien de la Gaule de l’époque. Il est né vers 130-140 à Smyrne ou ses environs. Il s’est d’abord rendu à Rome puis à Lyon en 161. Il fut consacré par Pothin. Irénée, homme de paix et zélé, est venu évangéliser la Gaule, y propager l’évangile de Jésus-Christ. Il fut un des fondateurs de l’Église dans ce pays. L’histoire l’a longtemps oublié ou ignoré, mais la découverte de certains de ses écrits a permis de remettre Irénée à sa juste place. Il avait une vision unifiée de l’histoire, une doctrine riche des Écritures, une vision optimiste, une spiritualité où le corps a sa place. Lui, de même, serait mort martyr à Lyon en 202 ou 203 après Jésus-Christ.


Nous voulons, aussi ici, rendre hommage à d’autres témoins de la foi en Christ des premiers siècles comme Maturin, Pergame, Sanctus, Attale, Saturnin, Symphorien…


Certes, cette liste n’est pas exhaustive et seul le Seigneur connait parfaitement chacun des siens. Beaucoup ne sont pas connus des livres d’histoire mais connus de Dieu et c’est bien là l’essentiel. Comme toi, peut-être, qui n’est pas connu des hommes mais qui aime et sert le Seigneur Jésus.



Proclamons :

« Nous Te remercions, Père Céleste, pour cette belle nuée de témoins qui ont aimé et servi Jésus dans notre pays et ont permis à ce que Ton Evangile, parvienne jusqu’à nous. Fais de nous aussi des témoins fidèles ! ».





 

Notes :

(1) Cela nous rappelle Hébreux 11, qui décrit les grands héros de la foi du premier testament et Hébreux 12.1 qui décrit cette grande nuée de témoins qui nous environne aujourd’hui.


(2) Actes 5.1 à 11 : Ananias et Saphira.


(3) Rappelons que le mot martyr vient de marturos (grec du Nouveau Testament), dont le sens premier est témoin.


NB : Sources d’inspiration pour cet édito :

  • Objectif France, Guide numéro 1, 2001, p.27.

  • Philippe Joret, auteur et éditeur, Francement, 2000

  • Jean-Joseph Julaud, l’Histoire de France pour les nuls, Editions First, 2004


Et avec mes remerciements et une reconnaissance toute spéciale à Jean-Marc Daumas (1953 – 2013), qui fut mon professeur d’Histoire de l’Église à la Faculté de Théologie.





Voici le lien de la vidéo Youtube correspondant à cet édito :

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