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Une compréhension biblique des autorités déléguées

Dernière mise à jour : 9 févr. 2024




Nous vous proposons, de lire Rom 13.1,2, pour une compréhension biblique des autorités déléguées.

  • Romains 13.1 dit : « Que tout homme (littéralement toute âme) soit soumis aux autorités supérieures. Car il n’y a d’autorité que par Dieu et celles qui existent sont établies (instituées) par Lui ».


Ce sont ces autorités humaines, gouvernantes, établies par Dieu, que nous appelons : autorités déléguées.


  • Romains 13.2, nous apprend que : « …celui (toute âme) qui s’oppose à l’autorité, se rebelle contre l’ordre voulu par Dieu… ».


C’est-à-dire, que toute âme qui s’oppose à l’autorité déléguée par Dieu, court le risque de s’opposer à Dieu, Lui-Même. Il s’agit d’une mise en garde quant à notre comportement et nos paroles vis-à-vis de nos dirigeants. Cet avertissement était déjà présent dans les écrits de l’Ecclésiaste 10.20 : « Ne maudis pas un roi même dans ta pensée… ».



La Bible nous montre l’importance de respecter les dirigeants de la nation, que nous ayons voté pour eux ou pas.



Sans doute, nous direz-vous : « Oui d’accord, mais parmi tous ces dirigeants, il y en a qui sont ou ont été cruels, méchants… Comment faire avec eux ? ».


La Parole de Dieu nous dit que les autorités qui existent ont été instituées par Dieu. Cependant, la Parole de Dieu ne nous dit pas que toutes ces autorités déléguées se comportent selon le cœur de Dieu, comme ce fut le cas du roi David. Donc, si l’autorité d’un président a été, de fait, instituée par Dieu, son comportement ne l’est pas automatiquement. Le dirigeant, lui seul, reste responsable et redevable devant Dieu de ses actes et de ses paroles.


La Bible nous donne plusieurs exemples de dirigeants pourtant institués par l’Eternel, qui ont eu un comportement coupable :

  • Ainsi, Dieu dit au Pharaon d’Egypte : « Je t’ai laissé subsister… » Exode 9.16

  • Dieu regrette « … d’avoir établi Saul pour roi… » 1 Samuel 15.11

  • Dieu nomme Neboukadnetsar, le roi de Babylone : « … mon serviteur… » Jérémie 43.10


En pratique, cet enseignement nous exhorte à la soumission à nos dirigeants, dans la confiance que rien ne se trouve en dehors de la portée de Dieu, ni de Sa volonté ultime. Le Seigneur, qui a établi ces autorités, reste souverain dans Sa Providence.


Imaginez un instant, à quoi ressemblerait un territoire sans autorités civiles (président ou roi, ministres, députés, maires…), sans loi, ni police, ni gendarmerie, ni armée, ni juge… Reconnaissons qu’une autorité difficile vaut mieux que pas d’autorité du tout, sinon ce serait l’anarchie la plus totale. *


Pour compléter, lisons les exhortations de Paul, en 1 Timothée 2.1,2, en faveur de ces autorités :


« J’exhorte donc, avant toutes choses » (c’est une priorité),


« à faire : demandes, prières, intercessions, actions de grâce en faveur de tous les hommes,


en faveur des rois et de tous ceux qui détiennent l’autorité (littéralement : « tous ceux étant en supériorité »),


afin que nous menions une vie calme et tranquille en toute piété et respect ». Cette dernière phrase correspond au but, à l’objectif du verset.


En conclusion, vous l’aurez compris, il n’est pas question pour nous de vous donner des consignes de vote sur ce site. Mais qu’avons-nous appris et retenu ?

  • La soumission aux autorités déléguées, établies par Dieu

  • Les prières en leur faveur

  • Dans le but d’une vie paisible et digne


Ces principes bibliques importants, nous aident à prendre de la hauteur sur des thèmes parfois sensibles.




 

* Il y a des cas, où les croyants, tout en restant dans une attitude de soumission aux autorités établies, peuvent refuser d’obéir à certaines injonctions de leurs gouvernants.


Prenons pour exemple, Pierre et Jean devant le Sanhédrin en Actes 4.19 : « … est-il juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ? ». Ce sont des cas, où les autorités ordonnent de faire des choses contraires à la Parole de Dieu.


Ce sujet prend en compte la différence qui existe entre soumission inconditionnelle à l’autorité et obéissance conditionnelle.


Pour aller plus loin :

  • John Bevere, La récompense de l’honneur, Editions Vida, 2007.

  • Philippe Joret, Présidentielles sur quels critères choisir, Editions Alpha et Omega, 2007.

  • Pour information, le Comité Protestant pour la Dignité Humaine (CPDH), a pour objectif d’encourager et de faciliter notre engagement en tant que citoyen chrétien, dans les débats de société. À ce titre, ce comité a fait un récapitulatif des positionnements de chacun des candidats à la présidentielle, sur les sujets éthiques et sociétaux.




Voici le lien de la vidéo Youtube correspondant à cet édito :

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